
Ostap Bender – 12
Le premier album du groupe genevois Ostap Bender
Le premier album du groupe genevois Ostap Bender
de Fred Bocquet, Eugène, Blaise Hofmann, Paule Mangeat et Michaël Perruchou
Les Réfractaires, est un ouvrage écrit en cinq jours (du 23 au 27 septembre 2009) dans une cage de verre, par cinq écrivains romands. Fred Bocquet, Eugène, Blaise Hofmann, Paule Mangeat et Michaël Perruchoud ont en effet mêlé leur imaginaire pour créer ce que l’on peut qualifier de dahu du roman. Le titre et le genre du texte qu’ils allaient devoir écrire leur ont été révélés lors de la cérémonie d’ouverture de la Fureur de Lire 2009. Il en résulte un livre forcément à part.
de Jérôme Rosset
Le premier recueil de nouvelles de Jérôme Rosset titillera les zygomatiques. Ce style truculent et joyeusement foutraque, Jérôme l’a forgé pour les siens, ces amis qui lisent ses productions depuis des années sans qu’il ait éprouvé le besoin d’en faire profiter un plus large cercle de lecteurs. Du burlesque, du délire rural, des inventeurs absurdes, de l’extraordinaire au quotidien, et un sens tout particulier de la phrase qui percute, les nouvelles de Jérôme Rosset ont tout pour plaire.
de Marc Milliand
Première à droite après l’Éden, premier roman de Marc Milliand et deuxième ouvrage de la collection noire de Cousu Mouche, frappe direct au plexus. Une ambiance savamment malsaine, des angoisses qui finissent toujours par se réaliser, Marc Milliand ne ménage pas son lecteur et décrit avec une certaine délectation les âmes en version perverse, les fantasmes frelatés, les obsessions dangereuses…
de Magali Bossi
Ceci est presque un roman. Les trois longs textes qui composent les Inchangés dépeignent un monde situé aux frontières du fantastique et de la routine du quotidien. Curieux ces personnages immortels qui succombent à des passions finalement banales. Les plus grands pouvoirs ne changeraient-ils rien à la douleur d’être soi-même? La légèreté apparente de Magali Bossi dissimule des questions graves, troublantes.
de Marie D. Hayoz
Dix nouvelles fines, ciselées, aux atmosphères marquantes. Marie D. Hayoz sait happer son lecteur dès la première ligne. Bistrots paumés, appartements miteux ou autres sphères de la finance, les hommes ont tous quelques choses à cacher. Et Marie D. Hayoz débusque les failles avec finesse, un brin de cruauté et beaucoup de poésie. Le rythme est haletant, les termes percutants, les trouvailles verbales nombreuses. Une vraie révélation.
de Sébastien G. Couture
Le super héros du pousse-café est de retour! Le Fond du verre est frais, deuxième tome des aventures de Bébert, est désormais disponible sur Cousu Mouche. Vous y retrouverez Bébert et ses fidèles compagnons, sa clope et son verre, ferments de vives discussions de comptoir.
de Michaël Perruchoud
C’est l’histoire d’un collectionneur de conversations, l’aventure d’un homme qui change d’identité comme de chemise, le récit d’une errance contrariée, un cri d’amour à Beyrouth, Bruxelles ou Berlin; c’est aussi une valse imaginaire, un manuel d’architecture instantanée, un hymne aux vins lourds et à l’éthylisme léger et les interventions canailles d’une conscience malveillante. On y croisera un cendrier parlant, un douanier peu honnête, quelques jolies filles, un artiste anxieux, une grammaire en ancien gallois, quelques bouteilles de Chimay bleue et peut-être Joe Dassin.
de La Distinction
Quel est le point commun entre Jacques Pilet, Etienne Barillier, Michel Tournier, Darius Rochebin, Jean-Marc Richard, Pierre Bourdieu, Philippe Pidoux, Alexandre Soljenltsyne et Pascal Couchepin? A titres divers, ils ont publié des ouvrages qui marqueront des générations de lecteurs romands. La Distinction réunit ici 50 ouvrages qui comptent en Suisse romande. Littérature, critique, histoire, science et société, c’est une sélection aux saveurs d’anthologie qui se dévoile dans ce livre.
La brève de comptoir a son héros. Quatre cases, un bar, une clope, un verre vide ou plein, les voix des clients, des habitués, du tenancier, et puis Bébert ; Bébert et son bon sens aviné, Bébert et sa philosophie à l’épreuve des balles.
de Laure Lugon Zugravu
Des barrages, des autorisations, des vexations et des heures d’attente; les abords de la guerre n’ont rien de romantique. Ici, les fripouilles de toutes sortes s’emplissent les poches. Là, les humanitaires ont des airs de Tartuffe. Et les journalistes jouent les seigneurs en mettant en scène la misère des autres. Afrique, Balkans et Moyen-Orient, la route est décidément plus tortueuse qu’on ne la dépeint dans les journaux. Laure Lugon Zugravu nous raconte ce que les reporters préfèrent taire, les petits désespoirs et les gros doutes. Elle nous offre une belle galerie de portraits, entre poésie et vitriol, fureur et compassion.
de Paule Mangeat
Le premier recueil de Paule Mangeat est le témoignage d’une oeuvre forte, la révélation d’un talent brut, l’expression d’une atmosphère et d’un rythme d’écriture uniques. Il y a d’abord la façon de vous balancer les mots à travers la figure, de vous embarquer en trois phrases, de prendre son sujet à bras le corps, de l’étreindre, de respirer avec lui, cette proximité avec la rue, ceux qui la subissent, ceux qu’elle éclope. Il y a ensuite cette émotion qui monte sans qu’on sache trop pourquoi, ce balancement entêtant entre la colère et la douleur.
«Je nettoie mon imperméable à grande eau. Je vérifie que le couple infernal est enfermé à double tour dans la salle de bains parce qu’ainsi leur môme, même réveillé en pleine nuit, ne risquera pas de croiser les cadavres de Papa Maman. Avant de partir j’essuie avec une lingette la totalité des endroits ayant été en contact avec mes gants. Je plonge l’appartement dans le noir avant d’ouvrir toutes les fenêtres: les courants d’air feront changer de place les pollens. »
Jenifer est venue au monde par hasard. Elle a grandi comme elle a pu, ballottée entre deux prénoms, deux pays, deux cultures. Les disputes et les séparations ne la concernaient pourtant pas, tout était perdu avant elle. Mais voilà, c’est elle qui doit recoller les pots cassés, se reconstruire. Jenifer n’en finit pas de se relever, touchée mais jamais coulée, amère mais jamais aigrie.
Norbert décède malencontreusement dans la fleur de l’âge et un accident de salle de bains. Le hasard ou quelque chose d’approchant lui permet de réintégrer l’appartement cossu qu’il partageait avec sa femme… mais dans la peau d’un bouledogue français asthmatique. Pas facile de rester le mâle dominant quand l’épouse devient la maîtresse.
12 auteurs, 12 textes, 12 raisons de s’enflammer. Les nouvelles qui composent ce recueil ont été publiées dans le cadre des Nouvelles du Mois, sur le site Web de Cousu Mouche. Elles proviennent d’écrivains aux mondes très variés, passionnés et talentueux. Ce livre vous permettra de grignoter de petits bouts d’univers littéraire et de vous aiguiser l’appétit. Les critères de sélection appliqués par Cousu Mouche ? Il n’y en a eu qu’un seul : le plaisir de la lecture. Plaisir que nous espérons vous voir partager.
Le martyre du pape Kevin est une joyeuse immersion dans ce choc des cultures, un roman qui nous propose en outre une galerie de personnages intrigants, attachants ou franchement ridicules. Satire sans doute, caricature bien sûr, mais on se prend parfois à penser que même dans l’absurde et la gaudriole, on ne se trouve pas bien loin du réel.
Bien qu’il fut ce que l’on pourrait couramment appeler l’imbécile heureux de sa lignée, celui qui noierait la réputation de ses ancêtres, Jean-Noël de la Bâtie pouvait compter sur une immense fortune amassée par ses glorieux prédécesseurs. Il y avait eu des de la Bâtie dans tous les domaines courants de la vie genevoise : un célèbre chirurgien maladroit, un piètre politicien engourdi et aviné, quelques humanistes frileux, deux ou trois historiens oubliés, un botaniste rêveur et une dévouée maîtresse d’école. Bref, ce que toute bonne famille traditionnelle se doit d’être, elle le fut.
Le troisième album du chanteur québécois Sébastien Gabriel
C’est une minuscule terrasse coincée entre le trottoir et l’angle du bistrot. Il n’y a de place que pour deux tables en fer, un banc, une ou deux chaises. Ombragée du printemps à l’automne, ceux qui s’y attablent, négligeant la grande et belle terrasse ensoleillée bordant l’avant du bistrot, risquent bien de ne jamais voir arriver leur bière ou, dans le meilleur des cas, de ne jamais avoir à la payer. Elle porte bien son nom, la terrasse des oubliés.