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Chapitre VII Épisode 035 |
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La discussion s’enlise un peu. Darbellay veut que nous interrogions au plus vite les principaux responsables de la banque et les plus gros actionnaires, « pour savoir qui le crime enrichit » et Tarantini reste persuadé que nous trouverons la solution dans l’entourage de Tardelli. – Sa fiancée... Elle doit forcément savoir quelque chose. – Laisse-la à Joss. C’est lui qui a pris sa déposition l’autre jour. T’avais l’air de plutôt bien t’entendre avec elle, Joss, non ? – Ben... – Non, non, Tarantini bombe le torse, on ne va pas commencer à faire n’importe quoi. Jocelyn, tu es gentil, tu reste devant ton ordinateur et tu te débrouilles pour mettre nos rapports au net dans les délais ! – Je... – Désolé, Alexandre, mais là on est légèrement à la bourre. Toi, tu m’accompagne au siège de la banque et Joss va s’occuper de la petite Courtois. Il saura très bien se débrouiller. Il faudra qu’on apprenne à lui faire confiance. On a tous à y gagner. – C’est à dire... – N’importe quoi ! On manque de types sur le terrain et au lieu de faire un rapport, on va demander de l’aide à des types qui ne sont pas formés pour ! On se dévalorise en le laissant y aller. On fait un boulot de professionnel, nous ! C’est pas un job d’été pour étudiants d’aller interroger les assassins, merde ! – Moi, vous savez... – Tu militeras une autre fois Alexandre. Parce que si tu vas voir le Paon avec tes revendications sur les effectifs aujourd’hui, je t’accompagne pour le plaisir d’assister à la scène. Je ne suis pas trop « spectacle », mais là, je te jure, je suis prêt à payer mon billet ! C’est la saillie de trop. Tarantini renonce à répondre. Il se tourne vers moi, me considère de bas en haut. – Le dossier est dans mon bureau, Jocelyn. Téléphone à Pernilla avant d’y aller, elle aura sans doute deux ou trois éléments à te donner. Et il se dirige vers le bureau du Paon. Darbellay rit sous cape. – Tu crois vraiment que je suis apte ? – Je crois surtout qu’il n’est pas l’heure de se poser des questions à la con. Alors tu files voir cette Hortense Courtois. Et, au retour, tu t’arrêtes aux Brasseurs, à Cornavin. Je t’ai pris rendez-vous à 11 h 30 avec Stéphane Perrito. – Il sort d’où celui-ci ? – Il est journaliste au Temps et il a pondu trois articles en trois jours pour expliquer la stratégie gagnante de Rollin-Lachenal et le redressement spectaculaire de la banque. – Tout le monde a écrit un peu pareil... – Personne n’est allé aussi loin que lui. Alors aujourd’hui, j’aimerais bien savoir comment il se justifie ! Une plongée dans la poche arrière, et les articles de Perrito, parsemés de tabac brun, finissent entre mes mains. – On se voit en début d’après-midi pour faire le point. |
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