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Michaël Perruchoud

Une Lada bleue

Elles sont quatre qui rêvent de fuir la guerre, coincées dans Grozny alors que les Russes avancent et que l’hiver approche. Quatre amies, des gamines encore, qui chantent à tue-tête pour oublier ce monde qui s’écroule.

Ceux qui sont en mer

C’est la course la plus folle de l’histoire de la voile, de l’histoire du sport peut-être. Neuf concurrents au départ, un seul à l’arrivée, bouclant le premier tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance.

4-2 pour Ambrì

Un road movie immobile dans la patinoire de la Valascia. Voilà pour le programme. Mais ce samedi, c’est soir de derby et toute la vallée s’est déplacée pour soutenir l’équipe d’Ambrì-Piotta, et conspuer Forni, l’enfant du pays passé à l’ennemi luganais.

Le garçon qui ne voulait pas sortir du bain

de Michaël Perruchoud
Pourquoi ce respectable père de famille est-il cueilli dans son jardin, un samedi après-midi par deux inspecteurs de police? Son passé est-il celui d’un coupable ou d’une victime? Ou se pourrait-il que les deux rôles se mélangent?

Les Six rendez-vous d’Owen Saïd Markko

de Michaël Perruchoud
C’est l’histoire d’un collectionneur de conversations, l’aventure d’un homme qui change d’identité comme de chemise, le récit d’une errance contrariée, un cri d’amour à Beyrouth, Bruxelles ou Berlin; c’est aussi une valse imaginaire, un manuel d’architecture instantanée, un hymne aux vins lourds et à l’éthylisme léger et les interventions canailles d’une conscience malveillante. On y croisera un cendrier parlant, un douanier peu honnête, quelques jolies filles, un artiste anxieux, une grammaire en ancien gallois, quelques bouteilles de Chimay bleue et peut-être Joe Dassin.

Le Martyre du pape Kevin

Le martyre du pape Kevin est une joyeuse immersion dans ce choc des cultures, un roman qui nous propose en outre une galerie de personnages intrigants, attachants ou franchement ridicules. Satire sans doute, caricature bien sûr, mais on se prend parfois à penser que même dans l’absurde et la gaudriole, on ne se trouve pas bien loin du réel.

Chanson pour la nuit prochaine

– J’vais t’pisser la mort sur la gueule, sale con ! Il était malpoli. Fondamentalement malpoli. Bon, j’avais un peu renversé ma bière sur la table et elle avait légèrement coulé sur son joli pull de marque pour frimeur patenté, ce qui, j’en conviens, était quelque peu malvenu. Comme il draguait une minijupée ras-le-moteur qui n’acceptait d’évidence aux portes de sa chambre que les types au pull de marque immaculé, il s’était énervé. Moi, j’étais bourré. J’avais quelquefois raté mes lèvres et, à la fin, c’était le verre qui s’était dérobé. J’avais donc mes torts dans l’affaire, mais bon, au-dessus d’un certain taux d’alcoolémie, on ne se laisse pas insulter sans réagir.