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Michaël Perruchoud

1964 – L’Investisseur et l’Épargnant

La rivalité entre Jacques Anquetil et Raymond Poulidor attise les superlatifs et ouvre les vannes de la nostalgie. Le Tour 1964 en est le point d’orgue et l’affrontement des deux hommes sur les pentes du Puy-de-Dôme est considéré comme le sommet historique du Tour de France. Mais ne s’agit-il pas là d’une hallucination collective ?

1958 – Charly n’était pas un ange

Un ex-apprenti boucher luxembourgeois belliqueux mais heureux sous la pluie, un vieux grognard, second couteau revanchard, mû par un désir de vengeance, un monarque vieillissant qui refuse de regarder son déclin en face, et un successeur surdoué, plus préoccupé par ses amours que par la course, voilà pour le casting.

Épimose, première époque – Errances

Il vous sera ici conté comment Daïko Sragal, de souteneur à Alep, devint empereur des montagnes ; vous apprendrez comment la tribu d’Hemajan fut chassée de sa terre et contrainte à l’exil et comment Grel suivit un brigand de grand chemin, au mépris de son destin, sous le vol menaçant des aigles.

1951 – Les Dernière Cimes

Hugo Koblet dégageait trop de facilité, trop de légèreté, pour que sa carrière puisse durer plus que le temps d’un rêve. Car la vie finit par tout reprendre quand elle se rend compte qu’elle a trop donné. Alors Hugo Koblet, c’est la cigale de la fable. Et l’été 1951, c’est le grand soleil du sport cycliste.

1949 – L’un contre l’autre

Gino Bartali et Fausto Coppi ont vu leur carrière bouleversée par la guerre. Le plus solides des hommes et le plus fragile des dieux reprennent leurs affrontements sitôt que les armes se taisent. Et l’intensité de leur duel soulève les foules, attise les passions comme jamais.

Une Lada bleue

Elles sont quatre qui rêvent de fuir la guerre, coincées dans Grozny alors que les Russes avancent et que l’hiver approche. Quatre amies, des gamines encore, qui chantent à tue-tête pour oublier ce monde qui s’écroule.

1937 – Les Ratés du démiurge

Les champions français ne gagnent plus et Henri Desgrange, directeur du Tour de France, ne sait plus que faire pour lutter contre la lassante domination belge. Son seul expédient : amender encore et encore le règlement quand le déroulement de la course ne correspond pas à ses désirs. L’arbitraire est aux commandes et le public boude.

1923 – Bien le bonjour de la Ficelle

Les compétitions qui reprennent après la Première Guerre mondiale sont aussi branlantes que démesurées. Pénurie de matériel, sportifs en manque d’entraînement, routes défoncées… Cela n’empêche pas la direction du Tour d’allonger les étapes jusqu’aux frontières de l’impossible.

1910 – Le Géant désarçonné

Le cyclisme est un sport romanesque et sa cascade de héros malheureux, d’exploits fracassants, de destins brisés mérite que l’on s’y plonge « autrement ». Le premier volume parle de 1910, de François Faber, d’Octave Lapize et de Lucien Petit-Breton, honneur du cyclisme français qui, tous trois, mourront au cours de la Première Guerre mondiale, à 30 ans ou moins encore.

Ceux qui sont en mer

C’est la course la plus folle de l’histoire de la voile, de l’histoire du sport peut-être. Neuf concurrents au départ, un seul à l’arrivée, bouclant le premier tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance.

4-2 pour Ambrì

Un road movie immobile dans la patinoire de la Valascia. Voilà pour le programme. Mais ce samedi, c’est soir de derby et toute la vallée s’est déplacée pour soutenir l’équipe d’Ambrì-Piotta, et conspuer Forni, l’enfant du pays passé à l’ennemi luganais.

Le garçon qui ne voulait pas sortir du bain

de Michaël Perruchoud
Pourquoi ce respectable père de famille est-il cueilli dans son jardin, un samedi après-midi par deux inspecteurs de police? Son passé est-il celui d’un coupable ou d’une victime? Ou se pourrait-il que les deux rôles se mélangent?

Les Six rendez-vous d’Owen Saïd Markko

de Michaël Perruchoud
C’est l’histoire d’un collectionneur de conversations, l’aventure d’un homme qui change d’identité comme de chemise, le récit d’une errance contrariée, un cri d’amour à Beyrouth, Bruxelles ou Berlin; c’est aussi une valse imaginaire, un manuel d’architecture instantanée, un hymne aux vins lourds et à l’éthylisme léger et les interventions canailles d’une conscience malveillante. On y croisera un cendrier parlant, un douanier peu honnête, quelques jolies filles, un artiste anxieux, une grammaire en ancien gallois, quelques bouteilles de Chimay bleue et peut-être Joe Dassin.

Le Martyre du pape Kevin

Le martyre du pape Kevin est une joyeuse immersion dans ce choc des cultures, un roman qui nous propose en outre une galerie de personnages intrigants, attachants ou franchement ridicules. Satire sans doute, caricature bien sûr, mais on se prend parfois à penser que même dans l’absurde et la gaudriole, on ne se trouve pas bien loin du réel.

Chanson pour la nuit prochaine

– J’vais t’pisser la mort sur la gueule, sale con ! Il était malpoli. Fondamentalement malpoli. Bon, j’avais un peu renversé ma bière sur la table et elle avait légèrement coulé sur son joli pull de marque pour frimeur patenté, ce qui, j’en conviens, était quelque peu malvenu. Comme il draguait une minijupée ras-le-moteur qui n’acceptait d’évidence aux portes de sa chambre que les types au pull de marque immaculé, il s’était énervé. Moi, j’étais bourré. J’avais quelquefois raté mes lèvres et, à la fin, c’était le verre qui s’était dérobé. J’avais donc mes torts dans l’affaire, mais bon, au-dessus d’un certain taux d’alcoolémie, on ne se laisse pas insulter sans réagir.