Les Choses qui sauvent
Guillaume Favre
Faim de siècle et Cousu Mouche
2012
238 pages
Version papier
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Version électronique (.epub et .mobi)
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Presse
Hebdo 74, 16 février 2015
Le Courrier, 30 décembre 2012
Le journal de Sierre, 7 décembre 2012
Communiqué de presse
Le livre
Le mari de Kathrin est parti. Une rupture sans explication après 25 ans de mariage, ce n’est pas facile à avaler. Kathrin n’avale pas d’ailleurs, et l’on peut se demander si elle comprend ce qui lui est arrivé. Ses amies, son beau-frère, son fils gravitent autour d’elle, entre silences et blessures, errances et espoir que la vie pourrait changer.
Peintre des petites coquetteries et des grandes lâchetés, Guillaume Favre travaille dans les pastels. Il restitue à merveille les hontes et les incompréhensions. Il n’y a pas de drame sous sa plume, juste un quotidien qui ne tourne pas rond, et des plaies que l’on pourrait soigner avec du mercurochrome si l’on était des enfants. Mais voilà, les personnages de Guillaume Favre sont déjà bien cabossés, ils traînent leurs remords sous une apparente politesse, évoquent une enfance valaisanne, préparent une exposition, mal campés dans un réel qui les dépasse.
C’est un premier roman maîtrisé de bout en bout que nous offre Guillaume Favre. Il a travaillé ses personnages, en connaît les travers, les secrets, et les met en lumière sans jamais glorifier, sans jamais mépriser. Le livre est à savourer, l’auteur est à découvrir.
L’auteur
Guillaume Favre, originaire du Valais et vivant actuellement à Genève, raconte avec amour et finesse tant son canton d’origine que sa ville d’adoption. Entre les fumées de l’Alusuisse, une enfance sur les pentes du val d’Anniviers et des déambulations dans les quartiers de la cité de Calvin, l’auteur a l’art de nous faire aimer ses personnages par petites touches, sans en rajouter. Et les qualités d’observation de Guillaume Favre font le reste.
Entrez dans ce roman acide et doux, qui laisse comme un goût de nostalgie dans la bouche et l’envie de tourner encore quelques pages, pour rester encore un peu avec Kathrin et les siens, ces gens qui pourraient être nos voisins.
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