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Ceux de Corneauduc

de Sébastien .G Couture et Michaël Perruchoud
C’est la guerre à Minnetoy-Corbières. Le Duc fait lever une armée pour récupérer son épouse, enlevée par un Baron ennemi… À moins que toute l’affaire ne soit qu’une sinistre manigance destinée à le faire abdiquer.

Rosa

de Lolvé Tillmanns
Rosa, sur son lit d’hôpital, demande à ses petits-enfants de bien vouloir écrire l’histoire de leur vie. Cette autobiographie familiale embrassera les générations et mettra en lumières les secrets les mieux cachés. Lolvé Tillmanns nous offre un grand roman familial, une fresque qui remonte le temps et se frotte à notre histoire.

En eau salée

de Fabien Feissli
Florent s’est engagé dans la marine parce que la vie en Suisse lui était devenue impossible. S’il a été acquitté d’un meurtre qu’il prétend ne pas avoir commis, la vindicte populaire le poursuit. Mais loin des côtes, la mort s’invite à bord du porte-conteneurs SO Lausanne.

La Porte

de Fred Bocquet
Une petite fille est morte, frappée à coups de couteau. Elle est tombée devant une porte, qui ne s’est pas ouverte. Autour d’elle, on se désole, on philosophe, on s’indiffère, on se souvient, on voudrait mourir, et on essaie de vivre.

Car c’est aussi une ode à la vie, à ce qu’elle pourrait – aurait pu – être que nous tisse Fred Bocquet, observatrice émue au chevet de l’irréparable.

Mendiant 3458

de Mark Levental
Ibrahim Balesteros, bon Genevois, bien intégré, sort de chez lui en training pour s’acheter des cigarettes… sans papiers d’identité. En vertu du renvoi des mendiants en 45 minutes, il est expédié dans un charter pour la Roumanie. Il devra franchir bien des embûches pour retrouver les terres genevoises alors que se prépare la Révolution de houblon.

Je ne laisserai jamais dire que ce n’est pas la plus belle chanson du monde

Collectif
Une cinquantaine d’auteurs de tous horizons ont écrits ces plaidoyers magnifiques issus de la raison ou directement du cœur, souvent des deux, pour démontrer que leur chanson est la plus belle du monde. Ces chansons proviennent d’un large éventail de styles musicaux, et ces textes sont à lire pour se rappeler ou pour découvrir.

33, rue des Grottes

de Lolvé Tillmanns

Genève, un immeuble tranquille entre grands rêves et petites fêlures. De la cave à l’attique, des univers se côtoient, dans ce quartier des Grottes où les êtres se mélangent, semble-t-il mieux qu’ailleurs, et où rien de grave ne saurait arriver. Et puis cela arrive. Un message en majuscules qui défile sur l’écran plat. Et la charmante chronique devient le manuel de l’impossible survie.

La Chambre blanche

de Marc Milliand
Une orpheline blessée par la vie dont le rapport au corps est plus que complexe. Un enfant tortionnaire qui apprend à masquer ses pulsions et à se fondre dans la foule. Deux parcours qui se répondent et se frôlent, entre le désespoir et l’horreur.

Comment j’ai vengé ma ville

de Philippe Lamon
Benjamin Mercey est un dilettante vaguement mélancolique qui laisse sa vie sombrer peu à peu, sans opposer grande résistance. Entre une vie intime tributaire des exploits tennistiques de Roger Federer, et un métier de correcteur dans un quotidien de boulevard, il ne s’imagine guère d’avenir.

Le garçon qui ne voulait pas sortir du bain

de Michaël Perruchoud
Pourquoi ce respectable père de famille est-il cueilli dans son jardin, un samedi après-midi par deux inspecteurs de police? Son passé est-il celui d’un coupable ou d’une victime? Ou se pourrait-il que les deux rôles se mélangent?

La Ricarde

de Fred Bocquet
Portrait d’un antihéros qui doit se mettre sur la pointe des pieds pour vivre à hauteur d’espoir, description d’un camping de gauche où les aigreurs d’estomac voisinent avec les claques dans le dos, La Ricarde, c’est à la fois la caricature drolatique et la description clinique d’un petit monde à l’humour souvent truculent. Avec tendresse, mais sans pitié pour les personnages qu’elle croque, Fred Bocquet s’en donne à cœur joie dans son style où l’on retrouve un petit peu d’Audiard et de Jean‑Paul Dubois, une certaine cruauté féminine en plus.

Les Choses qui sauvent

de Guillaume Favre
Le mari de Kathrin est parti. Une rupture sans explication après 25 ans de mariage, ce ‘est pas facile à avaler. Kathrin n’avale pas d’ailleurs, et l’on peut se demander si elle comprend ce qui lui est arrivé. Ses amies, son beau-frère, son fils gravitent autour d’elle, entre silences et blessures, confessions qui ne riment à rien et espoir que la vie pourrait changer.

Graine de Sabbat

de Laurent Trousselle
Jeune star de la mode en rupture de ban, Max s’autodétruit dans les discos de village, se laisse entraîner dans de stupides jeux d’ado cruels, humiliant celles qui se donnent à lui, comme pour mieux s’assommer. N’est-ce là qu’une pochade de jeunesse ? Et si ce fils d’un Bernard Tapie de bazar se révélait plus torturé qu’il n’y paraît ?

Entre fascination pour la laideur et égoïsme de jeunesse, le personnage du deuxième roman de Laurent Trousselle suit un chemin chaotique qui ne pourra mener qu’au drame.

Extraits du casier

Collectif
Extraits du casier est un ouvrage collectif réalisé par neuf auteurs, âgés de 16 à 18 ans, qui ont pour point commun d’étudier au gymnase du Burier (à Montreux). Et le résultat est au-delà de nos espérances. La littérature romande est promise à un bel avenir.

Déroutes

de Laure Lugon Zugravu
Kinshasa, République Démocratique du Congo. Humanitaires, ambassadeurs, journalistes et aventuriers se côtoient dans des décors qu’ils ne voient plus. La plume de Laure Lugon décrit avec tendresse et cruauté, un petit monde imbu de lui-même, qui a abandonné ses idéaux sur le bord de la route. Alcool, sexe, détournement d’aide humanitaire, trafic d’armes sont au menu d’un roman foisonnant, au verbe riche, qui suit le parcours d’une journaliste dont l’engagement est mis à mal par le cynisme ambiant. Une galerie de personnage au vitriol sur le fond d’une Afrique dont se détournent même ceux qui y vivent.

Les Maux du prophète

de Mark Levental
Paresseux, obèse, cynique et porté sur la consommation excessive de bibine, Gérard Cruchon est aussi, et surtout, le nouveau Messie. Poussé à se révéler au monde, il se rend compte avec effroi que sa mission le dépasse. Sa rencontre avec Fulgence Jacquet, guitariste bruyant reconverti dans la chanson pour enfants, ne va pas arranger les choses.

Les Réfractaires

de Fred Bocquet, Eugène, Blaise Hofmann, Paule Mangeat et Michaël Perruchou
Les Réfractaires, est un ouvrage écrit en cinq jours (du 23 au 27 septembre 2009) dans une cage de verre, par cinq écrivains romands. Fred Bocquet, Eugène, Blaise Hofmann, Paule Mangeat et Michaël Perruchoud ont en effet mêlé leur imaginaire pour créer ce que l’on peut qualifier de dahu du roman. Le titre et le genre du texte qu’ils allaient devoir écrire leur ont été révélés lors de la cérémonie d’ouverture de la Fureur de Lire 2009. Il en résulte un livre forcément à part.

Nobles Causes

de Jérôme Rosset
Le premier recueil de nouvelles de Jérôme Rosset titillera les zygomatiques. Ce style truculent et joyeusement foutraque, Jérôme l’a forgé pour les siens, ces amis qui lisent ses productions depuis des années sans qu’il ait éprouvé le besoin d’en faire profiter un plus large cercle de lecteurs. Du burlesque, du délire rural, des inventeurs absurdes, de l’extraordinaire au quotidien, et un sens tout particulier de la phrase qui percute, les nouvelles de Jérôme Rosset ont tout pour plaire.

Première à droite après l’Éden

de Marc Milliand
Première à droite après l’Éden, premier roman de Marc Milliand et deuxième ouvrage de la collection noire de Cousu Mouche, frappe direct au plexus. Une ambiance savamment malsaine, des angoisses qui finissent toujours par se réaliser, Marc Milliand ne ménage pas son lecteur et décrit avec une certaine délectation les âmes en version perverse, les fantasmes frelatés, les obsessions dangereuses…