La mort, le deuil, le chagrin, l’absence, le souvenir. Des thèmes de vie qui nous peinent, mais qui nous accompagnent inévitablement.
Mylène Farmer écrit Dernier sourire en 1989, semble-t-il en mémoire de feu son papa, avant de la reprendre en 1992 sur le disque “Urgences – 27 artistes pour la recherche contre le sida”, puis en 2000 lors du Mylenium Tour.
Cette chanson est aussi triste qu’elle est prenante. Avec un rythme tendre mais constant, on se laisse emporter.
“Sentir ton corps souriant de douleur.
…
Qui s’acharne à souffler tes bougies?
…
Est-ce te trahir si je t’invente des lendemains qui chantent?
…
Ton souvenir ne cessera jamais de remuer le couteau dans ma plaie…”
La poésie est au rendez-vous. Et on s’identifie tous à ceux qui nous manquent et que le souvenir nous anime. À ceux qui sont partis trop vite, emportés par la maladie. À ce que l’on ne partagera plus ensemble, tout en sachant qu’ils continueront de remplir nos cœurs toute notre vie.
Jenoe Shulepov