La Ballade des gens qui sont nés quelque part – Georges Brassens

C’est la chanson dans laquelle je m’identifie le plus, celle dont j’aurais pu, ou plutôt voulu, écrire chaque mot, chaque vers, chaque pique. Contre les « gens du cru », les nationalistes, les chauvins. Rien à ajouter.

Ou plutôt si : la partie que j’aime le plus, c’est l’estocade finale:

Que la vie serait belle en toutes circonstances
Si vous n’aviez tiré du néant ces jobards
Preuve peut-être bien de votre inexistence
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

Le mec, il s’adresse à Dieu (rien de moins) en lui disant qu’il n’existe pas!
Quel vertige! Chapeau, l’artiste!

Samir Kasme

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.