J’ai toujours voulu « Être femme qui chante », qui écrit, qui raconte. Puis, à l’écoute de cette chanson, j’ai rêvé de la force de Barbara : celle de pouvoir dénoncer nos incohérences, notre orgueil, notre vanité, notre hypocrisie…
Par amour. Sans haine.
Savoir simplement se départir de toutes les richesses, être riche du chemin à gravir, et de toute sa tendresse, de la beauté des choses, de la vie dont on dispose.
Au nom de qui, pour combien, contre quoi, prenons nous pour ennemi l’innocence impudique de l’amour ?
Au nom de quoi perdons-nous le goût de la paix et des rêves ? L’envie d’oser, de vivre pleinement de ses doutes et de sentir sa propre sève.
Barbara dénonce, nous offre son uppercut puis nous allège en une valse de manège fantastique où l’on ressent toute la passion pour ce monde, cette envie d’y vivre, passionnément, en paix avec l’enfant qui est en nous, qui en en l’autre.
Cette chanson est un appel à la lutte pour moi.
À aimer, à être ivre des autres, de la vie.
À se battre pour elle. Mais avec tendresse. Avec ivresse.
Céline Dumas