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Walk On The Wild Side – Lou Reed

Quand j’ai entendu Walk On The Wild Side pour la première fois je ne parlais pas encore l’anglais, je devais être ado, mais la musique, la basse, le sax à la fin, la voix de Lou Reed et les Doo do doo, doo do doo, doo do doo m’ont  tout de suite émue et beaucoup plus. Par le plus pur hasard … ou pas, cette chanson était souvent en arrière-plan d’un moment important … une rencontre, une première fois … Elle fait partie de la bande son de ma vie. Je me suis intéressée aux paroles beaucoup plus tard, il n’y a pas si longtemps en fait et en les découvrant elle m’a encore plus plu. J’aime son côté subversif (elle a été écrite en 1972 et peu de chansons parlaient de sujets tels que la drogue, la prostitution, de transsexuel, de fellation …) et son conseil : Hey babe, take a walk on the wild side … que je n’ai pas forcément suivi. Sur le Web ils disent que ça peut avoir plusieurs traductions possibles : « Viens faire un tour dans la zone », « Viens t’encanailler », « Ne reste pas sur le droit chemin ».

C’est ma chanson préférée et donc la plus belle chanson du monde Doo do doo, doo do doo, doo do doo Hey babe, take a walk on the wild side…

Corinne

 

Seven Nation Army – The White Stripes

Je me souviens encore de ce rouge-gorge photographié sur le CD. Il était vite avalé par le lecteur, commençait à tourner, et le son de cette basse jaillissait des hauts parleurs pourris de mon père. C’était la chanson du bonheur et qu’on soit à table, déjà au lit ou au jardin, il fallait courir dans le salon pour danser en riant. Il fallait non pas parce que c’était une obligation mais parce que c’était un désir qu’on ne pouvait pas laisser incomblé. Alors on dansait, avec mon papa, ma maman et ma petite soeur, sur Seven Nation Army.
Aujourd’hui, il n’y a plus de papa, la maman ne danse plus et la petite soeur trouve the Whites Stripes bien trop has been. Mais il reste l’adolescente que je suis et son meilleur ami, et cette chanson qui ne vieillira jamais, à fond la caisse dans nos écouteurs incrustés dans nos oreilles déjà à moitié sourdes.

Y’a eu plein d’autres chansons, plein d’autres appels au bonheur, mais c’est la seule qui arrive à me chanter que quand même, mon papa a beau être un connard, il avait quand même de bons goûts musicaux.