C’est la chanson dans laquelle je m’identifie le plus, celle dont j’aurais pu, ou plutôt voulu, écrire chaque mot, chaque vers, chaque pique. Contre les « gens du cru », les nationalistes, les chauvins. Rien à ajouter.
Ou plutôt si : la partie que j’aime le plus, c’est l’estocade finale:
Que la vie serait belle en toutes circonstances
Si vous n’aviez tiré du néant ces jobards
Preuve peut-être bien de votre inexistence
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Le mec, il s’adresse à Dieu (rien de moins) en lui disant qu’il n’existe pas!
Quel vertige! Chapeau, l’artiste!
Samir Kasme