Un vieux Discman ébréché, une chanson qui tourne en boucle
Des arrêts qui défilent, des pensées qui s’effilent
Un tour, puis un deuxième, puis un troisième…
Les heures qui passent, le soleil qui se couche
I wish for this night-time
To last for a lifetime
The darkness around me
Shores of a solar sea
Les banquettes qui désemplissent, les canettes qui se vident
L’ esprit qui s’embrume, les lampadaires qui s’allument
Petit-Saconnex… Gardiol… Petit-Saconnex…
Un retour sans aller, des terminus qui n’en sont plus
Sorrow has a human heart
From my god it will depart
I’d sail before a thousand moons
Never finding where to go
Une mélodie, essence d’une vie
Lueur d’espoir dans les ténèbres, réconfort éphémère
Mais la batterie s’étiole, fait place à l’ennui
Hiver glacial, frustration abyssale
Two hundred twenty-two days of light
Will be desired by a night
A moment for the poet’s play
Until there’s nothing left to say
Un parcours tout tracé, l’ombre d’un une œuvre inachevée
J’aimerais quitter ce trolley, prendre le large
Voir mon esprit grandir et mon corps rajeunir
Caprice d’enfant, pulsion adolescente
Oh how I wish to go down with the sun
Sleeping
Weeping
With you…
Peut-être qu’après avoir touché le fond, je referais surface
Telle une épave à l’abandon, portée par les courants des bas-fonds
Jusqu’à sortir la tête hors de l’eau
Et de cette adolescence destructrice
A.L. Host (Alisa)